Friday 31 July 2009

dernière journée de la Conférence











Je suis revenue au pays hier soir n'ayant pas eu le temps d'écrire sur la dernière journée de la conférence, alors voici avec un peu de retard mes commentaires.

La plénière du matin fut intéressante. D'abord Marcela Sanchez Buitrago (Colombie) nous a fait remarquer que même si les lois reconnaissent les droits des gays et lesbiennes, le plus grand travail à accomplir reste auprss de la population qu'il faut informer et eduquer de l'importance de l'égalité envers les L.G.B.T.
Madame Bin Xu (Chine) nous a expliqué que les organismes sont surtout adaptés pour les hommes gais et très peu pour les femmes. Les droits sont encore peu avancés.

Morten Kjaerum (Danemark) nous a parlé de la violence envers les trans partout dans le monde et de la difficulté a les aider car la plupart de ces personnes ne portent pas plainte de peur de représailles par les force de l'ordre. Il a insisét sur l'importance de toutefois se servir des groupes communautaires pour faire avancer les dossiers de violence.

Pascal Lepine (Canada), président de la chambre de commerce internationale LGBT, francophone qui a préféré s'exprimer dans un anglais hésitant plutôt que de parler dans sa langue maternelle a parlé de l'index que son organisation a publié qui recense les droits LGBT au travail chez 15 compagnies internationales qui ont bien voulu répondre au sondage. Sa présentation a été plutôt mal reçu par les délégués et on se questionne sur la pertinence d'inviter cette personne on aurait peut-être dû investir cet argent ailleurs.

Le premier atelier de la journée auquel j'ai assisté portait sur la violence contre les femmes L.B.T. Des représentantes d'Afrique de Sud, de la Palestine, de l'Inde, de la Belgique et d'Israël étaient là.

Madame Dawn Cavanagh de la Palestine a fait son coming out dans un journal à la suite d'un article avec sa photo en gros plan et avec comme titre je suis lesbienne. Sortir du placard de cette façon, faut le faire, et cela lui donne toute mon admiration pour cet acte de courage. L'effet boule de neige n'a pas pris de temps et invitations à des émissions de radio, conférences etc. sont arrivées en grand nombre. Mais aussi cela a suscité la colère de certains mouvements islamistes. Même les organisation de femmes de la Palestine avaient peur et ne voulaient pas se joindre à elle mais elle s'est servie des organisations des droits humains pour se faire entendre quand même. Grâce a cela aujourd'hui elle fait avancer la cause des L.B.T. dans sont pays.


En Inde la situation est encore plus difficile, car la femme n'a pas d'identité, elle appartient dès sa naissance au père et au mari après un mariage arrangé souvent en bas âge. Les organisations, souvent clandestines, doivent travailler a redonner le pouvoir à ces femmes dans les familles et a s'approprier leur identité. Leur travail est immense mais il y a de petits groupes de 15 personnes qui se forment mais c'est très dangereux.

L'atelier de l'après-midi portait sur le rôle des syndicats pour la progression de l'égalité L.G.B.T. Les panellistes étaient Sophie Rousseau (CSN-Canada),Tatjana Greif (Slovenie),Natasa Sukic (Slovenie),Clare Ozich (Australie),Michael Butler (SCFP-Canada). Nous avons parlé de l'importance de faire de l'éducation en région et de trouver les moyens de distribuer l'information en créant un réseau solide nationalement et internationalement. De travailler à faire adapter le travail pour que les L.G.B.T. puissent travailler dans un environnement sain. Aussi de l'importance de créer des liens sur des projets communs qui seraient utiles à la cause des droits des L.G.B.T. On a aussi parlé de la difficulté de maintenir les contacts entre les conférences Workers Out! pour assurer la continuité.

La plénière de clôture réunissait: Thomas Hammarberg Ccommissaire aux droits humains au parlement européen), Vitit Muntarbhorn (Rapporteur spécial des Nationa Unies sur la situation des droits humains en Asie), Fikile Vilakazi (Directrice de la coalition des lesbiennes africaines.

Le discours était le même pour tous : L'importance de vivre tous de façon égale dans le respect et la dignité de nos différences; de s'assurer que les gouvernements en place respectent leurs engagemens envers les droits des L.G.B.T. et de s'assurer du respect des lois déjà signées et de continuer à améliorer les conditions de vie des LGBT. Il faut également se servir des accords internationaux pour se plaindre lorsqu'on est victime. LA VIOLENCE N'EST ACCEPTABLE POUR PERSONNE.

Et voila mes amis(es) nous sommes rendus à la fin de ce magnifique voyage. Nous avons partagé un verre de l'amitié après la conférence de clôture. Notre groupe avait rendez-vous a l'hôtel à 20H00 afin de prendre le temps de relaxer entre nous après une journée bien remplie. La plupart d'entre nous repartions le lendemain matin avec un sentiment de travail accompli et d'une richesse d'information qui, je l'espère, grâce au blogue vous a permis vous aussi d'en profiter.

Je remercie les gens du S.C.F.P. pour m'avoir donné l'opportunité de vivre cette expérience enrichissante et qui va me permettre de continuer dans mon travail de façon constructive. A toi Michael, merci ce n'est pas un rôle de traducteur que tu as pris mais un rôle d'ami. Tu m'a permis de vivre cette événement avec toute l'énergie et la passion qui se dégage et malgré la différence de ma langue je faisais parti de ce groupe. Peter, mon ami passionné, qui est capable de voir de la beauté même lors d'événement où il est difficile d'en trouver. Johanne,Victor,Céline que j'ai appris à mieux connaitre et avec qui j'ai établis des liens d'amitiés. Donc à vous tous merci,merci et encore MERCI.

1 comment:

  1. Merci Line pour tes compte-rendus, très intéressants! À bientôt!
    Annick

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